Mes œuvres préférées en 2019!

Le musée archéologique d’Istanbul est l’un des musées les plus intéressants à découvrir à Istanbul. En travaux depuis plusieurs années, sa visite était encore récemment compliquée. Mais, pour mon grand bonheur, lors de mon dernier passage j’ai pu constater que ça avait bien avancé. Donc, bien que tout ne soit pas encore terminé, je n’ai pu résister à l’envie d’écrire un article pour vous présenter mon Top 10 des œuvres les plus intéressantes à voir au Musée Archéologique d’Istanbul en 2019!

Osman Hamdi Bey, le père fondateur du musée archéologique d’Istanbul

Il faut d’abord que je vous parle d‘Osman Hamdi Bey. Car non seulement son nom est indissociable du musée archéologique d’Istanbul, mais il est aussi connu pour ses tableaux! Pionnier de l’archéologie ottomane et peintre, voilà deux bonnes raisons de faire parler de lui. Alors parlons d’Osman Hamdy Bey!

Osman Hamdi né en 1842 à Istanbul, dans une famille de la haute société ottomane, puisque son père en est le Grand Vizir. Ses études de droit le conduisent à Paris où il rencontre sa future première épouse, une française prénommée Marie. Pour l’anecdote, il se mariera plus tard avec une autre française, également prénommée Marie! (il avait le sens pratique).

Si ses études ne le prédisposent pas particulièrement à cette double carrière dans l’art et l’archéologie, elles lui permettent (ça, et un coup de pouce de papa?) d’accéder à 26 ans au poste de Responsable des Affaires Etrangères à Bagdad, province ottomane.

C’est là-bas que le destin l’amène à suivre ses premières fouilles et que sa passion pour l’archéologie née. Il prend par la suite la tête de plusieurs chantiers archéologiques dont celui de Sidon (Liban), où sera retrouvé notamment le fameux Sarcophage d’Alexandre!

Afin de protéger toutes ces découvertes de la convoitise des pays occidentaux, Osman Hamdi Bey obtient l’autorisation d’aménager le premier musée archéologique de l’Empire Ottoman, à Istanbul. Il confit au célèbre architecte Levantin Alexandre Vallaury la construction d’un premier bâtiment, dont le style architectural néoclassique évoque le sarcophage d’Alexandre. Sa construction commence en 1881 (achevée en 1908). Puis en 1883, un bâtiment annexe est ajouté en face du premier pour abriter l’école des beaux-arts (Ses deux passions étant ainsi réunies!). Celui-ci est aujourd’hui intégré au musée et accueille les œuvres de l’Ancien Orient.

Osman Hamdi Bey décède à l’âge de 68 ans à Istanbul. Il aura laissé derrière lui, non seulement un musée, mais aussi de magnifiques peintures. Car sa passion, son talent et ses amitiés avec des peintres français, lui ont permis de révolutionner le style oriental. Ses tableaux se trouvent aujourd’hui dans divers musées et collections privées aux quatre coins du monde. L’un des plus célèbres est le fameux Dresseur de Tortues. (On peut la voire un peu partout dans les boutiques de souvenirs…) Cette toile fût peinte en 1906, 4 ans avant sa mort, et a battu un record lors de sa dernière vente aux enchères en 2004. Le musée de Péra d’Istanbul en a fait l’acquisition pour 3.5 millions de dollars! (N’hésitez pas à aller admirer l’original dans cet autre musée, dédié lui à l’art moderne, dans le quartier de Beyoglu).

Présentation du musée archéologique d’Istanbul

Le musée archéologique d’Istanbul se situe dans le quartier de Sultanahmet, entre le jardin de Gülhane et le Palais Topkapi. (station de Tramway T1 Gülhane). Il était d’ailleurs initialement dans la première cour du Palais. Retrouvez dans mon autre article les tarifs et horaires. Il se compose de 3 bâtiments :

  • Le musée de l’Orient Ancien. Tout de suite à gauche en entrant dans la cour du musée, le premier bâtiment abrite la collection des œuvres les plus anciennes. On y trouve notamment les vestiges égyptiens et hittites...
  • Le musée des antiquités. Dans le bâtiment principal du musée archéologique. Il contient les œuvres majeures du musée sur la période ancienne. Actuellement, seul le rez-de-chaussée est ouvert au public. Nous n’avons pas encore accès aux étages et à l’extrémité de l’aile droite, qui sont toujours en travaux. Ce sont donc notamment les collections de statues greco-romaines et les vestiges byzantins que nous ne pouvons voir en ce moment. Mais l’incroyable collection de tombeaux et stèles antiques est désormais présentée dans une jolie scénographie!
  • Le kiosque aux faïences. Construit en 1472 est bien plus ancien que les deux autres bâtiments du musée. Il avait été commandé par le sultan Mehmet II, dit Fatih – Le conquérant, peu de temps après la prise de Constantinople. Il abrite aujourd’hui les œuvres de la période islamique : seldjoukides et ottomanes

Mon Top 10 du musée archéologique d’Istanbul!

Passons maintenant aux choses sérieuses! Pendant plusieurs années de lourds travaux masquaient la façade du musée archéologique et nous contraignaient à emprunter des couloirs bâchés pour en admirer les œuvres, entassées vaille que vaille. Il faut dire que le musée en avait besoin. Les vieilles moquettes marron et la mise en scène ringarde, ce n’était plus possible!

Lors de ma dernière visite, quelle belle surprise de voir une bonne partie des travaux terminés. Du coup, ça m’a donné l’idée d’écrire un article pour présenter mes 5 œuvres préférées du musée. Mais comme je n’arrivais pas à me restreindre, c’est finalement mon top 10 des œuvres remarquables que je m’en vais vous conter 😉

Et je le compléterai forcément lorsque le reste des travaux sera achevé et que nous retrouverons notamment les statues antiques.

Dans le musée de l’Orient Ancien du musée archéologique d’Istanbul

Afin de suivre un ordre logique et chronologique, je commence par le premier bâtiment qui abrite la collection de l’Orient Ancien. On y trouve les vestiges les plus anciens : égyptiens, hittites, assyriens, babyloniens, etc.

Pour mon top 10, j’en ai sélectionné deux!


1- Les lions de Babylone

La mythique ville de Babylone, capitale du royaume néo-babylonien, se trouvait au sud de l’actuelle Bagdad, en Irak. Elle connait son apogée sous le règne de Nabuchodonosor II. Oui, c’est lui qui a laissé son nom aux grands formats de bouteilles de champagne! (1 Nabuchodonosore = 20 bouteilles normales, soit 15L quand même!).

C’est donc vers -600 avant JC que Nabuchodonosor fait construire la double muraille de cette grandiose citée qu’est Babylone, connue par ailleurs pour ses fameux Jardins Suspendus (classés un temps parmi les 7 merveilles du monde antique!).

La Porte d’Ishtar était l’une des 8 portes monumentales de la cité de Babylone. Celle-ci était ornée de céramiques en relief émaillées représentant divers animaux réels ou imaginaires. Ils étaient la représentation de dieux de la mythologie Babylonienne.

Taureaux, dragons, et bien sûr lions…

  • Le taureau est l’animal sacré du dieu de l’orage Adad.
  • Le dragon Muchkouchou, incarne le dieu Marduk (corps, tête et cou de serpent, pâtes avant de lion, pâtes arrières d’aigle)
  • Le lion symbolise Ishtar, la déesse de l’amour et de la guerre, dont l’équivalent chez les grecs serait Aphrodite.

Ces lions de céramique se retrouvaient également de part est d’autre de la voie processionnelle, sur toute sa longueur. Celle-ci, débutait à la porte d’Ishtar et conduisait jusqu’au bâtiment qui servait aux festivités du nouvel an. Cette allée mesurait 16 mètres de large sur 300 mètres de long!

On à la chance d’admirer au musée archéologique d’Istanbul quelques-uns de ces panneaux de lion, de dragon et de taureau!

Une reconstitution de la porte d’Ishtar peut également être contemplée au très beau musée Pergame de Berlin! (à l’occasion…)


2- Traité de Qadesh

Cette oeuvre n’est pas impressionnante par sa taille. Ah ça non! Elle est même tellement petite et discrète que l’on pourrait facilement la rater. Si je l’ai sélectionnée, c’est parce que j’en ai beaucoup entendu parler, lors d’un récent voyage en Egypte!

Cette petite tablette gravée d’un texte en lettres cunéiformes est le premier traité de paix de l’Histoire! Celui qui fût signé entre Hattusili III, Roi des Hittites et le Pharaon Ramsès II. Il met le point final à une longue discorde qui dura près d’un siècle, entre ces deux puissants royaumes du Moyen-Orient. Le point d’orgue du conflit étant la Bataille de Qadesh!

traité de paix de Qadesh entre Hittites et Egyptiens, écriture cunéiforme, tablette hittite exposée au musée archéologique d'Istanbul
Traité de Qadesh

Cette bataille s’est déroulée 13 siècles avant notre ère, près de la ville de Qadesh. Cette citée se trouve à la frontière des deux royaumes, côté Hittite (sud de l’actuelle Syrie).

Au début du règne de Ramsès, celui-ci se met en tête de reconquérir ce territoire stratégique, qui leur appartenait jadis. Son père Séthi Ier s’y était déjà cassé les dents! Qu’à cela ne tienne, il lève son armée et se met en marche.

A la tête de 20 000 soldats égyptiens, Ramsès se retrouve finalement pris en embuscade, car le roi Hittite Muwattali II, l’y attendait déjà. Par leur stratégie et l’effet de surprise, les Hittites infligent de lourdes pertes aux égyptiens dès le premier jour de la bataille. La vie de Ramsès est menacée. La victoire qui était acquise aux Hittitese, leur échappe pourtant! La version officielle rapportée par Ramsès, raconte comment le Pharaon, avec l’aide des dieux, a quasiment à lui seul renversé l’armée Hittite. C’est cet épisode qui a façonné la légende du grand Ramsès II.

(La scène de Ramses II sur son char de guerre, accompagné de son lion prénommé « Le massacreur », et donnant la « bastonnade » à l’ennemie… se retrouve notamment gravée aux temples de Louxor et Abou Simbel.)

Cette version égyptienne est à nuancer, car au bout du compte, nul n’est totalement ressorti vainqueur. Qadesh reste dans le giron des Hittites. Mais les pertes humaine sont telles qu’une trêve est conclue dès le lendemain de la bataille! Les tensions perdurent encore une dizaine d’années, sans que rien ne bouge vraiment. Sur le constat d’un statut quo, ils finissent par signer ce traité de Paix.

Le « traité de paix éternelle » que l’on voit au musée archéologique d’Istanbul est signé vers 1259 av.JC entre Ramsès II et Hattusili III, successeur de Muwattali. Ce traité a été gravé en lettres cunéiformes sur cette petite tablette retrouvée à Hattuşa, capitale des Hittites (centre de l’actuelle Turquie). On en retrouve une version géante gravée sur le mur du Ramesseum à Louxor ainsi qu’à Karnak.

Que nous dit ce traité de Qadesh?

  • Non agression : Ramsès ne doit pas attaquer le Pays des Hittites, et Hattusili ne doit pas attaquer l’Egypte. Et cela, « pour l’éternité« !
  • Alliance : Si un ennemie vient à attaquer l’un des deux royaumes, l’allié doit venir prêter main forte.
  • Pérennité de la lignée : Si l’un des deux monarques ou leur successeur légitime venait à se faire usurper le trône, l’autre viendrait le venger.
  • Extradition : Si un ressortissant égyptien fuit le royaume pour se réfugier chez les Hittites, ou inversement, l’autre royaume le remettrait aux autorités! (sans qu’aucun mal ne lui soit fait…)
  • En cas de manquement : si l’un des deux souverains venait à trahir son engagement, malheur à lui! Les mille formes divines de chaque royaume viendraient détruire « sa maison, ses terres et ses serviteurs« . En revanche, celui qui respecte sa parole s’assure la prospérité…

Après cela, Ramsès et Hattusili sont devenus super copains – BFF comme disent les jeunes! Best Friend Forever 😉

Dans le musée des antiquités du musée archéologique d’Istanbul

Je continue ma visite avec le bâtiment principal du musée archéologique dont les travaux de restauration laissent maintenant apparaître la belle façade!

Grimpons les quelques marches du perron… pour découvrir 6 autres œuvres de mon top 10!


3- Bès d’Amathonte

Le surprenant Bès d’Amathonte vous accueille dès votre entrée dans le bâtiment principal du musée archéologique d’Istanbul!

Cette statue colossale de plus de 4 mètres de haut est connue sous le nom de « Bès d’Amathonte » mais encore « Seigneur aux Lions« .

Bes d'Amathonte ou Seigneur aux lions, statue Chypre, dieu nain égyptien ou dieu roi
Bès d’Amathonte

Elle n’a pas encore livré tous ses secrets. Retrouvée lors de fouilles sur le site gréco-romain d’Amathonte à Chypre, les archéologues n’ont pas pu véritablement dater son origine. On sait toutefois qu’elle est antérieure à l’arrivée des romains.

« Bès d’Amathonte » ou « Seigneur aux Lions »?

On a d’abord pensé qu’elle représentait le Dieu égyptien Bès. Celui-ci était associé au foyer, au mariage, à la grossesse mais aussi à la fête et à la danse. C’est un nain trapu, représenté de face – ce qui est unique dans la mythologie égyptienne – et avec un visage grimaçant pour effrayer les démons! Très populaire en Egypte, son image s’est aussi largement exportée dans les îles de méditerranée, où l’on retrouve des représentations similaires. Le nom d’Ibiza proviendrait d’ailleurs du nom de ce dieu de la fête (ça alors!).

Toutefois, si l’on observe bien notre nain géant d’Amathonte, on constate des différences avec le Bès égyptien. Alors que le Bès égyptien est vêtu d’une peau de panthère, notre Bès d’Amathonte ne porte qu’un pagne et tient un lion par ses pattes arrières. (il semble que la tête du lion manque sur notre specimen).

Les dernières hypothèses des archéologues (cf. Isabelle Tassignon) seraient donc qu’il s’agit d’un Dieu-Roi. Ses cornes symbolisent son côté divin. Et sa domination sur le lion met en évidence son caractère royal. Par ailleurs le nanisme n’était pas rare à cette époque sur Chypre. Les traits du visage de notre « Seigneur aux Lions » seraient ainsi ceux d’un ancien roi de Chypre…


4- Momie de Tabnit

Veuillez désormais me suivre dans l’aile gauche du musée archéologique d’Istanbul…

C’est le moment de parler de la nécropole royale de Sidon! Cette ville actuellement située sur la côte du Liban (Saïda) est l’ancienne capitale des Phéniciens. Et comme toute grande ville, elle se devait d’avoir une nécropole pour accueillir les dépouilles de ses illustres souverains. C’est en 1887 que la nécropole de Sidon est découverte par hasard et que les fouilles révélerons d’incroyables tombeaux, aujourd’hui présentés au musée archéologique d’Istanbul.

Parmi tous ces tombeaux, celui qui renfermait – et renferme toujours – la momie de Tabnit! Ce dernier était un Roi de Sidon, ayant régné au cours du 5ème siècle avant JC. L’histoire de la momie du roi Tabnit mériterait qu’on lui dédie un film d’Indiana Jones, au regard des anecdotes suivantes!

2 anecdotes incroyables sur la momie de Tabnit :

  • Réemploi d’un sarcophage égyptien

Le magnifique sarcophage que vous pouvez contempler au musée archéologique d’Istanbul, ne vous fait-il pas penser à un sarcophage égyptien? Normal, puisque celui a été fabriqué initialement pour un général de l’armée égyptienne, du nom de Pen Ptah. Qu’est-il advenu de ce premier locataire? Nous ne le savons pas. Par contre, une chose est certaine, son occupant actuel n’est autre que le Roi phénicien de Sidon, Tabnit!

L’inscription qui a été ajoutée en langue phénicienne raconte ceci : « Moi, Tabnit, prêtre d’Asparté, roi de Sidon, suis couché dans ce sarcophage? On ne m’a donné ni argent, ni or, ni bijoux, seulement moi suis enseveli dans ce sarcophage? Surtout ne l’ouvrez pas. »

Mais bien-sûr, son sarcophage a été ouvert par les archéologues, ce qui nous amène à la deuxième anecdote. Elle pourrait prêter à rire si elle n’était pas aussi dramatique… (Mes informations proviennent d’un article sur le site L’Orient Le Jour.com)

  • Paf, la momie!

Sarcophage inviolé jusqu’à sa découverte par Osman Hamdi Bey, la momie de Tabnit se trouvait toujours à l’intérieur. Elle baignait dans un drôle de liquide à la composition inconnue. Une étrange potion magique? En tous cas, l’état de conservation était impeccable. La chaire et les cheveux étaient encore là!

Et tout à coup… vous le voyez venir l’ouvrier gaffeur qui au moment de transporter le sarcophage renverse tout?!! Et bien oui, paf la momie de Tabnit! Tout le liquide se répand dans le sable. Après cela, le corps de la momie se décompose et aujourd’hui, ce n’est plus qu’un squelette que nous contemplons au musée archéologique d’Istanbul.


5- Sarcophage d’Alexandre

Et voici que se présente à nous la grande star du musée archéologique d’Istanbul … Mesdames, Messieurs, devant vos yeux ébahis, voici le Sarcophage d’Alexandre!

Lui aussi a été retrouvé dans l’extraordinaire nécropole Royale de Sidon. Lors de sa découverte, les archéologues ont même pensé qu’il pouvait s’agir du tombeau d’Alexandre le grand, lui-même. Car, non seulement il est majestueux, mais en plus les scènes qui y sont sculptées représentent le grand conquérant. Cependant, il ne s’agit pas d’Alexandre mais de seulement du dernier Roi de Sidon, Abdalomynos.

Abdalomynos règne à la fin du 4ème siècle avant JC. Il n’est pas un descendant direct de son prédécesseur. Il est nommé Roi par le Général Hephaeston, qu’Alexandre le Grand avait chargé de trouver un souverain pour la Phenicie.

Que voit-on sur le Sarcophage d’Alexandre?

Ce magnifique sarcophage de marbre blanc est gravé de haut-reliefs, dont les peintures sont encore par endroit bien apparentes. Voici ce que nous raconte chaque face du sarcophage :

  • La scène de la Bataille d’Issos :

La première grande face est une éloge au Roi de Macédoine, le grand conquérant Alexandre et à sa victoire sur l’armée Perse de Darius III.

La Bataille d’Issos se déroule en 333 av.JC, dans le sud-est de l’actuelle Turquie (vers Antakya). Darius essuie une terrible défaite et doit prendre ses jambes à son coup. Tandis que l’un perd son honneur, l’autre s’ouvre une voie royale vers la conquête de la Phénicie et de l’Egypte

On reconnait tout à gauche Alexandre sur son célèbre cheval Bucéphale, tels Zorro et Tornado! Une peau de lion recouvre Alexandre jusqu’à lui former un casque avec sa gueule. Plus haut sur le couvercle du sarcophage, on retrouve d’ailleurs un magnifique lion sculpté. Le soldat grec sur sa monture au centre pourrait être le Général Hephaestion. Quant à celui tout à droite, le Général Pendiccas ou Kratéros. Ce qui est certain, c’est que ceux qui se font écraser sont des soldats Perses.

  • La scène de la chasse :

Sur l’autre grande face, la paix et l’harmonie sont revenus au sein de l’empire d’Alexandre. Grecs et Perses peuvent donc faire des parties de chasses ensemble, comme de bons amis! Du coup, ce sont maintenant les cerfs qui se font transpercer…

Le personnage au centre est probablement le roi Abdolamydos. (Après tout c’est son sarcophage).


Voici donc les 5 premières œuvres de mon Top 10 du musée archéologique d’Istanbul. Pour ne pas perdre votre attention – j’espère que ce n’est pas déjà trop tard! – je vous raconte la suite dans un prochain article. Retrouvez très vite sur mon blog, 5 autres œuvres remarquables à ne pas rater au musée archéologique d’Istanbul…!