Les derniers remparts du moyen-âge …
Dès ma première venue à Istanbul, et chaque fois depuis, que j’approche du cœur historique de l’ancienne Constantinople, je suis impressionnée par les colossales murailles de la ville. Près de deux milles ans que celles-ci soulignent ses contours, autant pour la protéger que pour la mettre en valeur, tel l’écrin d’un joyau…
Malgré tout, depuis 2 ans que je la côtoie, je me rends compte que je ne la connais pas si bien que ça. On la longeait, jusqu’il y a peu, sur sa bordure maritime pour se rendre à l’ancien aéroport Atatürk, on la traverse ici et là pour rejoindre les autoroutes, mais rarement on prend le temps de s’y arrêter. Il faut dire qu’elle n’a pas très bonne réputation, et que même dans les guides de voyage elle n’est pas tellement évoquée. C’est extrêmement dommage!
Voilà pourquoi, j’ai souhaité l’approcher de plus près, la toucher, la gravir, et contempler le panorama qu’elle nous offre sur Istanbul, ou j’ai envie de dire sur Constantinople. Car c’est aussi l’occasion d’un saut dans le temps, à l’époque des Byzantins et de leur capitale aux murailles imprenables… jusqu’à ce jour du 29 mai 1453 qui vit l’entrée triomphale du Sultan Mehmet le Conquérant.
Je vous emmène en promenade, au pied des remparts terrestres, depuis la Mer de Marmara jusqu’à la Corne d’Or. Nous passerons par la Porte Dorée et la forteresse de Yedikule, la Porte de Belgrade et ses jardins familiaux partagés, la Porte de Topkapi et son musée du Panorama 1453, la Porte d’Edirne et sa vue sur la Corne d’Or, et enfin le Palais des Blachernes.
Les murailles de Constantinople
Lorsque nous parlons des murailles de Constantinople, il s’agit le plus souvent des murailles terrestres construites sous l’ère de l’empereur Theodose II, au 5ème siècle. Ce sont celles que l’on voit aujourd’hui encore, dans un état de conservation relativement bon, étant donné son grand âge!
Le mur de Constantin à Constantinople
Mais pour être exacte, de précédents remparts avaient été érigés dès Constantin le Grand, au 4ème siècle, alors que la ville était bien plus petite. Ils commençaient au niveau de l’actuel Pont Atatürk sur la Corne d’Or et passaient donc entre les actuelles mosquée de Soliman et mosquée de Fatih. Mais ne le cherchez pas, il ne subsiste plus trace de ce mur de Constantin.
Et avant cela, la petite Byzance avait eu encore bien d’autres remparts, dont les premiers ne dépassaient guère l’actuel site du Palais de Topkapi. A mesure que la ville a grandit, les remparts se sont ainsi éloignés …
La muraille de Theodose II à Constantinople
C’est sous l’empereur byzantin Theodose II qu’une muraille colossale est entreprise, vers l’an 447. Extrêmement élaborée, elle est composée d’un double-mur et d’une douve, auxquels s’ajoutent de nombreuses tours. Elle assure à la capitale de l’empire romain d’Orient une fortification qui la rend quasiment imprenable, pendant tout le Moyen-Âge.
Aujourd’hui, la muraille n’a plus de rôle défensif bien sûr et les affres du temps, l’ont dégradée. Mais dans l’ensemble, les vestiges qui s’offrent à nous sont encore impressionnants! Ils ont d’ailleurs joué un grand rôle dans la classification au Patrimoine mondial de l’Unesco de la péninsule historique d’Istanbul. Suite à quoi, des restaurations, plus ou moins heureuses, ont été entreprises sur certaines portions. (il y aurait fort à dire sur ce sujet…)
Voici donc comment se compose la muraille Théodosienne, depuis l’intérieur vers l’extérieur de la ville, que l’on observe encore nettement aujourd’hui (en particulier vers la Porte de Belgrade) :
- Un mur intérieur appelé « Grande muraille » de 12 mètres de haut, jusqu’à 6 mètres d’épaisseur, et ponctué de plus de 96 tours qui peuvent atteindre jusqu’à 20 mètres de haut!
- une terrasse de 15 à 20 mètres;
- Un mur extérieur appelé « Petit mur » de 9 mètres de haut (quand même!), 2 mètres de large et des « petites » tours de 14 mètres de haut, disposées à mi-chemin entre 2 tours de la Grande muraille;
- une nouvelle terrasse d’environ 20 mètres;
- une douve de 20 mètres de large et 10 mètres de profondeur qui pouvait être remplie d’eau de mer, précédée d’un petit mur crénelé d’1,50 mètre côté intérieur.
Cette muraille Théodosienne s’étend sur environ 6.5 km de long sur la partie terrestre, entre la Marmara et l’actuel Pont de Fatih (sur la Corne d’Or).
A cela s’ajoute un mur sur la périphérie maritime de la ville, le long de la Corne d’Or et de la Marmara. Ici, une simple muraille (avec ses tours) suffisait, car par la mer, il était très difficile d’attaquer. Au total Constantinople est entourée par 26 km de muraille!
Pour franchir la muraille terrestre, une dizaine de portes principales sont réparties tout au long de celle-ci, ainsi que des dizaines d’autres poternes (petites portes). Côté maritime également.
Les matériaux utilisés sont très caractéristiques de l’architecture byzantine. On aperçoit ces blocs de calcaire blancs alternant avec des lignes de briques rouges. (La raison m’a été donnée récemment par Selma, guide francophone à Istanbul. Cela permettait une meilleure résistance aux séismes et attaques!)
Mon itinéraire pour visiter les remparts terrestres de Constantinople!
Voici donc un itinéraire qui peut être fait dans son ensemble ou simplement sur quelques étapes clés. Certaines sont facilement accessibles en transport en commun – métro ou tramway. Il est ensuite possible de faire le parcours à pied en longeant les murailles. Dans ce cas je recommande de le faire en deux fois car c’est un peu long, de Yedikule à Topkapi ou de Topkapi à Edirnekapi. Dans mon itinéraire pour découvrir les murailles de Constantinople, je pars donc du sud, près de la Marmara en remontant vers la Corne d’Or.
1- La Porte d’Or et la Forteresse de Yediküle
Commençons notre découverte des remparts théodosiens par ce site, accessible en métro (Marmaray : arrêt Kazlıçeşme).
La Porte d’Or
Les murailles terrestres sont percées de 9 grandes Portes, dont la première en partant de la mer de Marmara se nomme la Porte d’Or. Il s’agit en fait d’une porte triomphale, formée par 3 arches. C’est la plus large des portes de la muraille. Elle était utilisée pour les cérémonies et l’accueil des invités d’honneur! Après la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, cette porte est murée par le Sultan Mehmet II, dit Fatih – le conquérant.
Cela à cause d’une prophétie byzantine qui prétendait que le dernier empereur byzantin avait été changé en statue de pierre par un Ange, caché sous la Porte d’Or et qu’un jour l’Ange viendrait lui redonner vie pour qu’il puisse reconquérir la cité byzantine. Voilà pourquoi, la Porte fût murée… (On l’entraperçoit en sortant du metro. Mais on ne peut plus l’approcher, je vous dis pourquoi juste en-dessous.)
La Forteresse Yediküle
Aujourd’hui, la Porte Dorée se trouve faire partie d’une forteresse, appelée Yediküle, qui signifie en turc « 7 tours ». Il s’agit d’une forteresse construite par Fatih très vite après la prise de Constantinople, en 1458. Tout simplement, en ajoutant 3 tours, reliées à 4 tours déjà existantes du mur intérieur Théodosien (dont celles qui encadrent la porte dorée).
La forteresse Yediküle, durant toute l’ère ottomane, a notamment servi de prison politique pour les « V.I.P ».
Ensuite, transformée en musée, la forteresse de Yediküle permettait d’admirer la Porte Dorée et le donjon. En haut de ses remparts on pouvait admirer la vue sur la Marmara et tous les bateaux qui mouillent au large, dans l’attente de leur traversée du Bosphore! Malheureusement, entré en restauration il y a 2 ans, le musée de la Forteresse Yediküle est toujours fermé au public! Et il est difficile de prédire quand et si il rouvrira…
Le parc de la Paix Internationale
A défaut de pouvoir visiter la forteresse Yediküle et la Porte d’Or, il est possible de se consoler avec le parc de la Paix Internationale (aussi appelé parc des plantes à bulbe… un nom que je trouve moins chic!).
Récemment aménagé au pied de la muraille, un peu plus au sud, il est surtout agréable en avril lorsque les tulipes sont en fleur! Le parc de la Paix Internationale fait partie des nombreux sites qui participent au Festival international des Tulipes d’Istanbul.
2- La Porte de Belgrade – Belgrad Kapı et les jardins familiaux
En remontant vers la Corne d’Or le long des murailles théodosiennes, on aura le choix de passer par l’intérieur ou par l’extérieur. D’un côté comme de l’autre, on constate que les constructions sont limitées à proximité de la muraille (interdiction – théorique – de construire sur 500m extra-muros et 200m intra-muros).
Côté intérieur, la route est assez simple, peu de circulation, des quartiers populaires aux rues étroites. Côté extérieur, une large avenue à 2×2 voies, d’où l’on voit très bien le double mur, et les potagers qui s’étendent dans les anciennes douves!
On arrive ainsi à la très belle (mais très restaurée!) Porte de Belgrade, autour de laquelle on peut le mieux observer ces jardins familiaux!
Déjà à l’époque byzantine, le pied des murailles était occupé par des maraîchers. Cette tradition s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui, même si elle est menacée par la pression démographique et l’urbanisation. Les parcelles sont attribuées par la municipalité aux habitants qui le souhaitent.
3- La Porte de Silivri ou porte de la source – Silivri kapı
La Porte suivante est la Porte de Silivri ou Porte de la source. Celle-ci n’est pas très large, mais jolie (ma préférée!). Les voitures qui traversent les remparts à cet endroit doivent passer une à une, avec bien souvent des habitants du quartiers qui aident à la circulation, et en profitent pour vendre bouteilles d’eau ou simits 😉
Bien que peu impressionnante, cette Porte a une histoire, puisque c’est par celle-ci que passent les byzantins de l’empire « intérimaire » de Nicée, le 25 juillet 1261, lorsqu’ils reprennent Constantinople aux Latins. (voir ma petite histoire d’Istanbul pour les Nuls pour les détails ;-)).
4- La Porte de Mevlevihane – Mevlevihane Kapısı ou Porte de Rhegium
La Porte suivante – Porte de Mevlevihane ou Porte de Rhegium – est aujourd’hui considérée comme la Porte la mieux préservée, par rapport à sa structure d’origine. Et c’est vrai qu’elle est toute mimi! Vous voyez la croix byzantine?
5- La Porte de Topkapı et le Musée Panorama 1453
Encore quelques pas et vous voilà arrivé sur le parc récemment aménagé de la porte de Topkapi. Sinon il est très simple d’accès par le tramway T1, arrêt Topkapı (ne pas confondre avec le Palais Topkapı qui se trouve sur la pointe du sérail, arrêt Sultanahmet – Blue Mosque !).
La Porte Topkapı ou Saint-Romain
Cette Porte, aujourd’hui connue sous le nom de Topkapı, correspondrait à celle mentionnée par les Byzantins comme la Porte Saint-Romain. Elle a fait l’objet de travaux de restauration et de mise en valeur importants ces dernières décennies.
La raison à cela est très certainement liée à sa valeur symbolique (tant historique que politique!). En effet, c’est devant cette Porte qu’était positionné le grand canon de Mehmet (oui, Mehmet avait un grand canon!) lors de la prise de Constantinople. D’où le nom de Topkapı qui signifie en turc « Porte du canon« .
C’est aussi sur la tour de cette Porte Saint-Romain que le dernier empereur byzantin, Constantin XI Paléologue aurait perdu la vie, arme à la main, à la fin de la journée du 29 mai 1453…
Le musée du Panorama 1453
Un musée a été aménagé, face aux remparts pour présenter une reconstitution de la chute de Constantinople, le 29 mai 1453. Des panneaux relatent également les différentes étapes du siège. Je recommande la visite de ce musée, mais j’ajoute une petite mise en garde sur l’objectivité des faits qui sont présentés, à la faveur de la grandeur du peuple turc ottoman. Jetez donc un œil à mon article sur la chute de Constantinople pour avoir une vision plus nuancée…
L’entrée du musée du Panorama 1453 est à 15TL, auquel on peut ajouter la location d’un audioguide pour 5TL supplémentaire (le MuseumPass ou la MüzeKart+ ne fonctionnent pas ici).
Profitez également d’une promenade dans le parc aménagé recouvrant l’autoroute. Cela vous permettra d’approcher au plus près des murailles!
6- La Porte de Fetih et ses Janissaires
Depuis le musée du Panorama 1453, il est possible de rejoindre le Tramway T4 pour s’arrêter à la station suivante – Fetihkapi – ou le faire en marchant. Vous arrivez ainsi à la Porte de Fetih. C’est l’occasion d’une petite photo souvenir à côté d’une statue de Janissaire qui semble encore monter la garde!
7- La Porte d’Edirne – Edirnekapi ou charisius kapı et l’entrée de Mehmet Fatih
Continuons le long des remparts jusqu’à la Porte d’Edirne, anciennement la Porte de Charisius. Le tramway T4 s’y arrête, arrêt Edirnekapı.
Depuis ce point vous aurez la possibilité d’aller visiter la mosquée Mihrimah et surtout le musée de Saint-Sauveur-in-Chora (Kariye Müzesi), qui est une ancienne église byzantine aux mosaïques extraordinaires! (cf. mon article sur les principaux musées à visiter à Istanbul)
Mais restons concentrés pour le moment sur notre muraille… Bien qu’aujourd’hui la porte d’Edirne se soit largement faite éventrer par les infrastructures routières, il subsiste cette Porte relativement modeste, par laquelle le Sultan Mehmet entre dans Constantinople ce 29 mai 1453.
La Porte d’Edirne ou Porte de Charisius
La voici, la voilà cette fameuse porte! Bon, c’est clairement pas plus impressionnant que ça, mais au moins vous pourrez dire que vous y étiez 😉 Traversez-là, j’ai une petite surprise…
Grimper sur la muraille de Constantinople!
Profitez de cette halte, si vous le pouvez pour grimper sur le haut des remparts, derrière la mosquée Mihrimah. Cette activité est réservée aux acrobates car le site n’est pas entretenu et aménagé pour. Mais si vous le pouvez, vous aurez la chance d’admirer un superbe panorama. Une vue sur les dômes de la Mosquée Mihrimah, jusqu’à la Corne d’Or que l’on aperçoit au nord.
7- Le Palais des Blachernes
Dernière étape significative sur la muraille de Constantinople, les vestiges du Palais des Blachernes que l’on peut rejoindre facilement à pied depuis la Porte d’Edirne, en longeant par l’intérieur des remparts.
Attention au Marché aux oiseaux
Une petite mise en garde d’abord : les dimanches, en vous dirigeant vers le Palais des Blachernes, par l’intérieur des remparts, vous passez devant le marché aux oiseaux – kuş pazarı. Il s’agit en fait d’un terrain de sport, clos par un grillage, dans lequel des centaines d’oiseaux sont vendus. Il ne fonctionne que le dimanche.
Mon conseil : faites bien attention, l’endroit est mal fréquenté. N’y rentrez pas et gardez bien la main sur votre porte-feuille. Si l’on vous propose de venir voir les oiseaux, refusez poliment et poursuivez votre chemin. Ceci dit, c’est toujours intéressant de regarder de loin le folklore qui s’y déroule! Et pourquoi pas depuis une vue plongeante depuis la terrasse du Palais du Tekfur?
Le Palais des Blachernes
Quelques pas plus loin, vous voici arrivé devant la façade du dernier bâtiment encore à peu près intact de ce que fût autrefois le Palais des Blachernes. C’est dans le Palais des Blachernes qu’ont vécu les derniers empereurs byzantins, après avoir abandonné le Grand Palais devenu trop vétuste.
A l’époque byzantine, les Palais impériaux étaient davantage un ensemble de bâtiments qu’un château unique comme on peut le voir en France. C’est d’ailleurs une forme que l’on retrouve chez les Ottomans avec le Palais de Topkapi, composé lui aussi de plusieurs bâtiments et kiosques!
Parmi les bâtiments du Palais des Blachernes, était notamment le Palais du Porphyrogénète aussi appelé Tekfur en turc. Et c’est à peu près tout ce qui reste d’un domaine qui couvrait à l’époque près de 2km² dans l’angle des murailles jusqu’à la Corne d’Or!
Le Palais du Porphyrogénète ou Tekfur
Le Palais du Porphyrogénète date du 13ème siècle. Il comporte 3 étages et dépassait la hauteur de la muraille. Il est largement ouvert par des fenêtres et arches. Et on retrouve cette alternance de marbre blanc et de briques rouges, si caractéristique de l’époque byzantine.
Après la chute de Constantinople, les ottomans lui trouvent diverses fonctions. Comme ménagerie du Sultan d’abord, puis comme maison close! par la suite il devient atelier de céramiques (du style des céramiques d’Iznik), hospice et fabrique de bouteilles.
Très dégradé, le Palais du Porphyrogénète a été longtemps fermé au public. Depuis peu, sa restauration a été achevée et vous pouvez désormais visiter ce musée du Palais du Porphyrogénète. (20TL l’entrée, non inclus avec MüzeKart et MuseumPass).
C’est évidemment un très grand plaisir que de pouvoir fouler l’un des très rares exemples au monde de bâtiment laïque byzantin. Par contre, il y aurait beaucoup à dire sur la collection qui y est présentée. Car une fois n’est pas coutume, au lieu de mettre en valeur le patrimoine byzantin, ce sont des céramiques ottomanes qui y sont exposées…
Me voici arrivée au terme de cet itinéraire le long des murailles byzantines. C’est une visite qui sort clairement des sentiers touristiques et qui m’a demandé pas mal de temps à organiser, tant les informations sont rares. Mais elle est passionnante! Et j’espère que comme moi cela vous donnera envie de l’approcher de plus près 😉
Une dernière recommandation toutefois. Les quartiers qui se trouvent juste à l‘intérieur des remparts ne sont pas des endroits très habitués aux touristes et la population y est particulièrement conservatrice. Donc si vous êtes à pied, préférez longer les remparts par l’extérieur pour ne pas être embêté.
1 mai 2019 at 21 h 09 min
Bel article ! Quel dommage en effet que les remparts ne soient pas mieux mis en valeur et aient été victimes par endroit de vilaines « restaurations ». Surtout que cela pourrait être un bel atout touristique. Petite correction : c’est « Kariye Müzesi » et non pas « Küriye »
2 mai 2019 at 7 h 42 min
Merci Sarah! pour le commentaire et pour la coquille, que je vais de ce pas corriger 😉
18 mai 2019 at 19 h 09 min
Je pars à Istanbul la semaine prochaine et compte passer quelques heures à la découverte des murailles. Je vais suivre vos conseils qui sont précieux. Je me passionne pour l’histoire byzantine et notamment par la prise de celle-ci en 1453. Grâce à vous, j’ai appris des choses. J’ignorais, en effet, que les soldats de l’empire de Nicée étaient entrés par la porte de Selimbrya. Je la regarderai avec d’autres yeux même si je déplore la façon dont elle a été restaurée. Ces mâchicoulis, intégrés dans la restauration, n’ont à mon sens jamais existé! Encore un grand merci
21 mai 2019 at 10 h 32 min
Ravie que cela vous soit utile! Vous avez l’air, c’est vrai d’avoir des connaissances très pointues sur l’histoire byzantine! Profitez bien de votre séjour… Fleur
26 mai 2019 at 22 h 54 min
Juste un commentaire pour vous remercier de votre article très bien construit, je cherchais des infos sur les murailles puisque comme vous le dîtes, il est fort difficile d’en trouver… Donc un grand merci pour votre travail et pour votre passion pour Byzance, qui transpire !
27 mai 2019 at 7 h 15 min
Merci beaucoup!
20 juin 2019 at 19 h 28 min
Merci mille fois pour cette article. C’est exactement ce que je cherchais. Je compte visiter Istanbul cette été et l’absence de référence à la muraille de Theodose sur les sites touristiques était vraiment embêtant.
Hâte d’y être grâce à vous. Continuez comme ça.
20 juin 2019 at 19 h 39 min
Merci beaucoup! J’aime beaucoup ces murailles et il m’a fallu près de 3 ans avant d’enfin les découvrir de près. Dommage et tant mieux puisque cela nous reserve de belles surprises, sans la horde des touristes 🤫
14 juillet 2019 at 8 h 00 min
Très beau travail.
Nous disposerons de nos vélos à Istanbul et autant Sultanahmet ne s’y prête pas, le parcours des murailles me parait idéal à faire de cette manière.
15 juillet 2019 at 10 h 42 min
Super idée de le faire en vélo! Privilégiez de partir du nord vers le sud pour que ça descende 😉 et donnez nous des nouvelles!
Bon séjour.
Fleur
30 novembre 2019 at 9 h 07 min
Bravo . Je te félicite Fleur .
30 novembre 2019 at 16 h 24 min
Merci Mustafa 😉
3 décembre 2020 at 12 h 39 min
Merci pour cette visite des remparts de Constantinople, faite tranquillement depuis chez moi. Joli style, très clair.
L’histoire byzantine est peu connue en France, pourtant très riche. Impossible de comprendre la Grèce et l’Eglise orthodoxe sans s’y référer.
Vu de presse on a l’impression qu’Erdogan cherche à effacer ce qui n’est pas Turc.
https://www.geo.fr/histoire/turquie-une-serie-de-restaurations-baclees-de-monuments-font-polemique-203010.
Merci encore pour vos reportages.
3 décembre 2020 at 14 h 49 min
Merci pour le partage de cet article Geo. En effet, les restaurations ne sont pas toujours effectuées par des spécialistes des monuments historiques. D’une part elles s’éternisent, d’autre part elles ne respectent pas vraiment les techniques et matériaux d’époque. Mais le patrimoine reste heureusement immense à Istanbul!
29 avril 2022 at 17 h 37 min
Merci ! J’adore les endroits où il n’y a pas beaucoup de touristes !
« … Les quartiers qui se trouvent juste à l‘intérieur des remparts ne sont pas des endroits très habitués aux touristes et la population y est particulièrement conservatrice. Donc si vous êtes à pied, préférez longer les remparts par l’extérieur pour ne pas être embêté. »
Vraiment ? … Même si on se montre discret et respectueux des gens ?
29 avril 2022 at 17 h 44 min
Bonjour Gilles,
Vous êtes un homme c’est donc plus simple. Vous pouvez y aller en journée sans trop de soucis. Une femme seule je deconseille.
Fleur
14 juin 2022 at 20 h 54 min
J’ai fait la balade aujourd’hui en fin d’après-midi : J’ai laissé la moto au bout du parking à minibus d’Edirnekapi et j’ai pris le tramway jusqu’à Vatan, puis le métro jusqu’à Yenikapi, puis de nouveau jusqu’à Kazlıçeşme et je suis revenu à pied en longeant la muraille, d’abord à l’intérieur puis à l’extérieur à partir de Silivri jusqu’à Topkapi, puis de nouveau à l’intérieur. En prenant mon temps j’ai mis environ 2h30 (mais j’ai loupé des trucs au début et à la fin 😕). Dans ce créneau horaire (17h/19h30) la muraille et les portes sont bien éclairés, en revanche la façade d’entrée de la forteresse est à contre-jour. Très chouette en effet les jardins potagers, et bien dans la tendance « produire et consommer local » ! Merci Fleur 🙂
23 août 2022 at 0 h 12 min
Fleur, pour approfondir votre article, savez-vous s’il existe un ouvrage en français sur l’histoire des murailles de Constantinople?
23 août 2022 at 9 h 42 min
Bonjour,
Malheureusement non…
9 avril 2023 at 12 h 38 min
Bonjour Cyril,
malheureusement je ne pense pas qu’il y ait d’ouvrage en français centré sur les murailles, lors de son ouvrage sur la topographie de Constantinople, l’historien byzantiniste Rodolphe Guilland n’y accorde même pas un chapitre (alors qu’un tome entier est consacré au Grand Palais et à l’Hippodrome). Un autre historien, Raymond Janin, accorde à la muraille terrestre une vingtaine de pages dans: Constantinople byzantine. Développement urbaine et répertoire topographique.
Apparemment il y a l’air d’avoir beaucoup plus d’ouvrages en anglais…
J’en profite pour remercier l’admin de ce bel article ! Je pars dans quelques jours à Istanbul et je veux consacrer une journée entière à faire les murailles de bout en bout et cet article m’aide beaucoup à me préparer !
9 avril 2023 at 17 h 49 min
Merci et bonne exploration 🙂 Fleur