Quel plaisir de partager nos découvertes… Cette fois-ci, nous venons de profiter des vacances scolaires de la Toussaint (du 28 oct au 4 nov 2017) pour explorer la région d’Izmir, sur la côte Égéenne, dont les 2 grands sites incontournables que sont Ephèse et Pamukkale. Mais pas que…
Pour le côté pratique, nous avons opté pour un road-trip en voiture, avec un véhicule loué depuis Istanbul (environ 200€ les 9 jours, kilométrage illimité).
Jour 1 : Istanbul – Selçuk
Départ le samedi matin vers 7h, direction Izmit -> Bursa -> Balıkeşir -> Izmir -> Selçuk (547km). La route est belle avec peu de circulation. Nous faisons une petite pause déjeuner alaturca au bord de la route avant notre arrivée à l’hôtel vers 14h30.
Nous aurions aussi pu mettre la voiture sur le bateau express depuis Istanbul jusqu’à Bandirma ce qui serait revenu quasiment au même question temps de trajet. Ce sera à tester une autre fois!
Pour l’hôtel nous avions réservé plus d’un mois à l’avance car en faisant nos premières recherches nous avions été surpris de voir que beaucoup étaient déjà affichés « complets ». En fait, nous comprenons dès notre arrivée, qu’en cette saison une grande partie des hôtels sont tout simplement « fermés »! Nous sommes bien en saison basse et la réservation à l’avance n’est pas indispensable.
Pour ce qui nous concerne donc, nous avions réservé nos 3 premières nuits à l’Hôtel Villa Panorama à Selçuk (122€ les 3 nuits)… que je ne vous recommanderai pas! En haute saison, pourquoi pas (pour sa vue et ses chambres familiales) mais hors saison, la cata! (je ne m’étalerai pas ici…). En revanche, d’autres français croisés à Selçuk nous ont parlé de leur pension, l’Hôtel Nazar, simple mais très propre, tenu par une aimable française, de bon conseil. Et devinez quoi. En fait, je la connais! Il s’agit de Selma, qui par ailleurs est une guide francophone officielle!
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Une fois les valises posées, nous partons à la découverte de cette petite ville, remarquable par sa citadelle qui trône sur la colline. L’accès à cette forteresse se fait en passant par les ruines de la Basilique Saint-Jean (l’entrée est gratuite avec votre indispensable MüzeKart+. Si ce n’est déjà fait, faites-la faire illico, munis de votre Ikamet! Si vous n’êtes pas résident turc mais juste touriste, vous pouvez prendre le MuseumPass).
Vous grimpez donc depuis l’imposante porte à travers ruines et végétation méditerranéenne jusqu’à la Basilique Saint-Jean, construite sur ce qui serait la tombe de Saint-Jean l’évangéliste. Il aurait écrit son testament ici-même! En montant encore, on atteint la forteresse.
Et en regardant dans la plaine on aperçoit le site de l’Artémision ou Temple d’Artémis qui était l’une des 7 merveilles du monde antique mais dont malheureusement il ne subsiste plus grand chose, hormis cette ultime colonne un peu solitaire…
Nous n’avons donc pas été la visiter – de plus près – mais en revanche, ne ratez pas la Mosquée Isa Bey, au pied de la forteresse. Très différente des mosquées ottomanes d’Istanbul, son style Seldjoukide lui confère un charme certain!
Pour le dîner, nous avons testé (et approuvé) dans le centre-ville une petite adresse très simple mais très bonne, chez OKUMUŞ MECAN PIDE (1006 sokak) qui comme son nom l’indique sert de bons Pide. Pour ma part, j’y ai mangé ma meilleure tavuk şiş de l’année!
Jour 2 : Musée archéologique d’Ephèse – Sirince – plage d’Ahmetbeyli – Kusadasi
Ce matin, nous commençons par la visite du musée d’Ephèse qui se trouve à Selçuk, une belle entrée en matière avant le site où nous irons demain.
Ensuite, nous reprenons la voiture pour monter quelques kilomètres à travers les oliveraies et atteindre le charmant petit village de Sirince dont vous remarquez au premier coup d’oeil son empreinte Grecque. Bondé en haute-saison, vous pourrez mieux y respirer en cette fin d’octobre!
On déambule dans ses ruelles, en levant les yeux vers les fresques des façades, dédiées au Dieu de la vigne! L’intérieur de l’église orthodoxe Saint-Jean-Baptiste en cours de restauration est très touchante. Vous aurez l’embarras du choix pour manger dans l’un de ses restaurants et boire un Türk kahvesi.
Début d’après-midi, nous redescendons sur la côte visiter rapidement le petit site archéologique de Klaros (bien, mais pas top…) et nous posons notre serviette une petite heure sur la plage – déserte en cette saison – d’Ahmetbeyli pour laisser les enfants se défouler (pas de baignade possible! prévoir plutôt les coupe-vents!)
Pour terminer, nous filons sur Kuşadası, dîner au bord de la mer et retrouver un peu plus d’animation.
Jour 3 : Site d’Ephèse – Presqu’île de Dilek
Le Site archéologique d’Ephèse, situé sur l’actuelle commune de Selçuk, est une merveille à découvrir absolument (L’entrée est gratuite avec la MüzeKart+). Vous pouvez y accéder par l’une des 2 entrées. Les guides recommandent généralement de se garer côté porte de Magnésie (porte supérieure) afin de redescendre la voie des Curètes. Nous, nous avons opté pour l’autre porte, plus proche de Selçuk ce qui ne nous a pas gêné. Au contraire, puisque les cars de touristes attaquent leur visite dans l’autre sens, nous avons ainsi évité la foule et à la fin de cette matinée bien remplie, nous n’avions plus qu’à redescendre vers le parking au lieu de remonter! (pas bête, hein?)
Bref, peu importe le sens, vous allez adorer cette visite, impressionnante tant les vestiges sont étendus et bien conservés! Le clou du spectacle reste pour moi la fameuse Bibliothèque de Celsius, mais tout le reste vaut aussi bien le coup d’œil. La visite des maisons en terrasse est payante (20TL par personne au-delà de 7 ans), mais fort intéressante car vous y verrez sous un dôme protecteur, les mosaïques, fresques et peintures murales de ces riches habitations réservées aux notables d’Ephèse…
En début d’après-midi, nous quittons Ephèse pour nous rendre sur la Péninsule de Dilek, à environ 40 km en passant par Kuşadası.
Ce Parc National est un lieu de verdure et de calme qui se prêterait bien à de belles randonnées. Mais pas assez de temps pour cela, aujourd’hui nous ne ferons que profiter de ses plages, désertiques en cette saison, pour un pique-nique avec vue sur l’île Grecque de Samos toute proche! L’entrée dans le parc est payante à 12TL par voiture. La route à flanc de montagne offre de très jolis points de vue et nous permet d’atteindre chacune des 3 petites plages de galets sans efforts! Au sud de la péninsule, s’étendent des zones de lagunes qui doivent offrir un spectacle différent mais tout aussi intéressant. Malheureusement il est impossible d’y accéder autrement qu’en revenant sur nos pas, la pointe de la péninsule étant une zone militaire. Voilà en tous cas une idée pour un futur séjour « autour de Bodrum »…
Jour 4 : Nysa – Aphrodisias – Pamukkale
Ce matin, nous quittons notre hôtel pas trop tard (vers 9h) car un peu de route nous attend. Direction Pamukkale! avec plusieurs étapes et visites en chemin. La première est toute proche, puisqu’à Selçuk il est possible de visiter ce qui aurait été la maison de la Vierge Marie – Meriemana – aussi bien vénérée par les Chrétiens que les Musulmans. Nous étions bien motivés, mais franchement nous avons été déçus par l’accueil au parking/billetterie du site… Ces messieurs ont tout bonnement essayé de nous arnaquer (mais on nous la fait pas à nous, hein!). Ça sentait un peu trop le piège à touriste… on a donc décidé de faire l’impasse. On s’est rabattu quand même sur « la grotte des 7 dormants » juste à côté (et gratuit) mais qui ne présente pas de vrai intérêt, si ce n’est d’avoir fait cette jolie photo de Selçuk (cf.plus haut)!
Allez hop, on remonte en voiture. Environ 1h30 plus tard, nous arrivons à Nysa (Sultanhisar), l’ancienne Nicée, avec ses vestiges éparpillés parmi les oliviers. Le site est gratuit, très calme, en pleine nature, avec un paysage très agréable. L’endroit idéal pour un petit pique-nique (proprement et sans déchets!).
Après une petite heure, c’est à Aphrodisias (Geyre) que nous arrivons. Le petit détour vaut vraiment le coup!
On gare la voiture sur un parking au milieu de nul-part et 2 minutes après un tracteur apparaît avec une espèce de bus accroché en remorque. C’est dans cet engin tout confort que l’on vous conduit au Site antique dédié à la Déesse de la fécondité et des animaux sauvage… Le site est très agréable, on s’y promène en suivant un sentier circulaire. Nous avons commencé notre tour par la droite et là assez rapidement on arrive sur un monument qui fait « Whaooo… » c’est le Tetrapylon. Plus loin, son stade qui est l’un des mieux conservés du monde antique. Et autre élément remarquable cet immense bassin qui occupe tout le centre de l’Agora. On peut terminer la visite par le musée qui se trouve directement à l’entrée du site. Et je ne l’ai pas précisé mais l’entrée est toujours gratuite avec la MüzeKart+. Seuls quelques TL vous seront demandés pour le parking/trajet en tracteur!
Il nous reste ensuite une petite heure et demie pour rejoindre Pamukkale et assister au coucher du soleil sur le « Château de coton » (Pamuk = coton, Kale = Château).
Pour cette nuit, nous avions réservé au Melrose House Hotel (33€ la nuit), mais à notre arrivée le patron nous a gentiment proposé d’être surclassés dans son autre établissement, le Melrose House Suites. (en effet, basse saison = hôtels vides et donc bonnes affaires!). Pour le même prix nous avions donc une super chambre, confortable, joliment décorée, avec vue sur le Château de coton. Nous avons pris le repas du soir à l’Hôtel et avons très bien mangé. De toutes façons, en cette saison, la ville est « morte » et vous n’aurez pas un choix très folichon de restaurants…
Booking.comJour 5 : Pamukkale/Hiérapolis – Sart – Alaçati
Le jour se lève… c’est le moment de se rendre sur le site de Hiérapolis, ville antique située juste en aplomb des travertins qui composent ce château minéral à l’aspect cotonneux. Plusieurs possibilités s’offrent à nous, soit déposer la voiture sur l’un des 2 parkings, soit y aller à pied depuis l’hôtel en passant par la 3ème entrée (au milieu!). C’est cette dernière que nous aurions dû essayer je pense, ce qui nous aurait permis de faire une petite grimpette à travers le travertin, mais nettement plus sportif. Bref, nous avions opté pour déposer la voiture sur le parking Sud (Güney kapısı), le plus pratique par rapport au parking Nord, qui demande de beaucoup plus marcher… Le parking est payant (5 ou 10TL) mais l’entrée du site Hiérapolis/Pamukkale incluse avec la MüzeKart+.
Si vous arrivez suffisamment tôt, vous aurez la possibilité de voir les montgolfières flotter au-dessus des travertins, ce qui est toujours magique… Le contraste entre la blancheur du « coton » d’un côté et les vieilles pierres émergeant de la verte prairie en fleurs est étonnant! Nous avons commencé notre matinée par la visite du site antique de Hiérapolis qui peut prendre au moins 2h tellement celui-ci est vaste. Les enfants se sont bien amusé à chercher les petits geysers de vapeur d’eau chaude qui s’échappent ici et là à plus de 38°C! Concernant les ruines, pas véritablement de monument qui soit remarquable en soi (comparé à Ephèse ou Aphrodisias), mais le cadre est très beau et la rando est agréable, quoique un peu sportive pour monter jusqu’au Martyrium de Saint-Philippe. La nécropole s’étend tout au bout du chemin sur une vaste étendue, mais assez vite vous trouverez un tombeau enchâssé dans le travertin!
Passons côté « coton » maintenant, avec ces vasques blanches qui cascadent vers la plaine… Vous pourrez redescendre jusqu’à la ville pendant environ 30 minutes, pied nu dans l’eau chaude, appareil photo à la main. Mais comme nous étions garé au parking, ça aurait nécessité de remonter! donc pas au programme cette fois-ci. d’autant que nous avions autre chose de prévu pour conclure en beauté ce bref séjour à Pamukkale…
Car le clou du spectacle, c’est la baignade dans la piscine antique de Cléopâtre qu’il serait fort dommage de ne pas tester (25TL par adulte). Cette piscine qui se situe dans Hiérapolis, à proximité du parking Sud (autre bonne raison de choisir ce parking!), aurait connu d’illustres baigneurs tels que la plus célèbre des Reines Égyptiennes… (et moi!) L’eau y est toute l’année à plus de 38°C et provient des sources naturelles qui sont à l’origine de ce travertin. Des vestiges tels que fragments de colonnes en marbre jonchent le fond du bassin. Avec une faible profondeur, vous aurez peu de soucis à vous faire pour les enfants, alors profitez de ce bon moment de détente! Un photographe est à votre disposition pour immortaliser votre belle petite famille (négociez pour acheter le CD à 100TL plutôt que les tirages photo à l’unité!).
Et voilà, déjà l’heure de repartir… une nuit de plus à Pamukkale aurait été bien, mais la suite nous attend. Nous reprenons la route pour retourner vers Izmir en prenant un autre itinéraire qu’à l’Aller. Direction donc Sart (Sardis) à environ 2h de route. On se prévoit un rapide pique-nique à grignoter dans la voiture.
Sart est intéressant pour ses vestiges d’une synagogue, ce qui est assez peu commun. Son temple d’Artemis est un peu moins original… L’étape est donc assez brève, juste le temps de se dégourdir les jambes avant de repartir pour la dernière étape jusqu’à Alaçatı ou notre hôtel nous attend.
Arrivée donc en fin de journée au Alacatı Marina Palace Otel au bord de la Mer Egée (218€ les 2 nuits). Nous sommes les seuls clients… et nous sommes accueilli chaleureusement par son propriétaire qui sera aux petits soins pour nous et dont nous gardons un très bon souvenir. Jolies chambres confortables au style grec de la région, petit-déjeuner extra et très copieux (leur miel et leur thé sont excellentissimes!). Nous y étions comme des coqs-en-pâte! Dommage qu’en cette saison la marina soit un peu trop déserte. Pour le dîner, il faut retourner en voiture sur le centre du village d’Alaçatı qui est guère plus animé. Mais en haute saison ce village doit être génial!
Booking.comJour 6 : Ceşme
Une journée tranquille de farniente sur Çeşme à 15 minutes de là, avec visite du château Saint-Pierre, plages de Pırlanta (diamant) et Altınkum, glace et gaufre à déguster sur le front de mer…
Jour 7 : Pergame – Ayvalık
On repart! Direction Pergame (Bergama) à 2 grosses heures de route en remontant la côte vers le nord. L’Acropole de Pergame est un site assez réputé, mais ne nous a pas particulièrement bluffé. Jonché au sommet d’une petite montagne, la vue est magnifique, mais les monuments ne sont pas aussi impressionnants qu’à Ephèse ou Aphrodisias. Par contre, au pied de la montagne, se trouve le site de l‘Asclépiéion qui lui est plus original. Ancêtre de nos thalasso, c’est un centre médical rendu célèbre par le docteur Galien, né à Pergame et qui après Hippocrate fût l’un des fondateurs de notre médecine européenne traditionnelle. On y associait aux soins du corps les soins de l’esprit et notamment l’interprétation des rêves! On y voit encore les vestiges d’une colonne sculptée de serpents (le bâton d’Asclepios, Dieu de la médecine) dont dérive le caducée de notre médecine en France!
En milieu d’après-midi nous repartons vers le littoral. A une petite heure de route se trouve la petite ville d’Ayvalık.
Promenade sur le front de mer et dans les ruelles à l’ambiance franchement grecque, pour le plaisir de flâner et savourer quelques pâtisseries et glaces, avant d’assister à un exceptionnel coucher de soleil qui nimbe de rouge l’île toute proche de Cunda où nous nous rendons maintenant…
Cunda est l’autre nom donné par les gens du cru à l’île d’Alibey, reliée à d’Ayvalık par un pont construit il y a quelques mois tout juste. En quelques minutes, nous arrivons donc en voiture au Cunda Kivrak Hotel où nous avons réservé nos deux dernières nuits (132€ les 2 nuits). L’hôtel est correct – à 10 minutes à pied du village en passant par la plage! – mais on peut certainement trouver plus cosy dans une pension du village.
Booking.comLe soir, c’est un vrai bonheur que d’aller au village choisir une mehane, restaurant de mezze. Vous n’aurez que l’embarras du choix car à la différence d’Alacatı, il y a un peu de vie tous les soirs, même en semaine! Nous avons eu un vrai coup de coeur pour cette île que nous explorerons davantage le lendemain…
Jour 8 : Cunda
Aujourd’hui donc, découvrons un peu mieux cette charmante île en suivant son littoral vers le nord. Paysages colorés de bruyères mauves, mer bleu azur, oliviers gris-vert… Nous croisons quelques bergers avec leurs troupeaux, et des familles qui s’activent à récolter les olives qui sont la spécialité de Cunda.
Nous garons la voiture dans une oliveraie pour une promenade à pied jusqu’au monastère grec du Clair de Lune (Ayışığı Manastırı) que notre guide Lonely Planet nous annonçait « en ruines ». En réalité, il n’en est rien! Nous arrivons au bout d’un sentier de terre sur un portail en fer forgé avec caméras de sécurités cachées dans les arbres et un vigile qui arrive sur nous à bord d’une voiturette électrique pour nous indiquer que le Monastère n’est ouvert aux visites que les mardis et mercredis du 1er mai au 31 oct (raté!) …. En tous cas, cela mériterait que nous y revenions car le bâtiment semble avoir été entièrement restauré et son emplacement à flanc de colline face à la mer, dans cet écrin de verdure fait plus penser à une villa de star qu’à un lieu de retraite spirituelle…
L’après-midi nous le passons au village à déambuler dans ses ruelles, à admirer ses vielles maisons grecques en pierre blanche et volets de bois bleus. Dans les hauteurs du village, l’Eglise Taksiyarhis est à ne pas manquer! Jamais transformée en mosquée, même après les échanges de populations avec la population musulmane de Crètes, elle avait été sévèrement endommagée par un séisme en 1944. Mais heureusement, la famille Koç – d’un grand industriel et collectionneur turc – a récemment réalisé une restauration du lieu qui accueille aujourd’hui un musée dédié aux évolutions technologiques. L’entrée est gratuite avec la MüzeKart+/MuseumPass. Encore un peu plus haut, un moulin transformé en restaurant permet d’admirer le panorama et surprise, il renferme une bibliothèque avec fresques orthodoxes!
Le repas du soir se fait dans une taverne du bord de mer, à déguster d’un délicieux poisson (avec rakı pour les amateurs) autour d’un bon feu de bois, dans une ambiance chaleureuse typique, au Balıkçı Bahtiyar.
Jour 9 : Retour à Istanbul
Et voilà, retour à la maison en reprenant la route vers Balıkeşir -> Bursa -> Istanbul (environ 6h30 de route).
En conclusion, nous avons passé encore une très belle semaine et avons découvert une autre facette de la Turquie. Des villages et une population qui même dans sa physionomie sont fortement empreints de l’histoire grecque de la région.
En cette période, vous profiterez pleinement des paysages car les champs de coton et les oliveraies sont à pleine maturité.
La saison ne se prêtant pas particulièrement à la baignade en mer, nous avons mis plutôt l’accent sur les visites de sites et les balades au grand air. Bien que le vent puisse être froid, le soleil est généralement au rendez-vous ce qui permet une belle luminosité pour les photos. En plein été, il faudrait prévoir des pauses baignade plus fréquentes, mais heureusement les jolies plages ne manquent pas! A suivre donc…
Sinon, en cette période de l’année, vous pouvez également visiter la côte méditerranéenne de la Turquie, et lire tous mes itinéraires sur Bodrum-Dalyan ou autour d’Antalya ou d’autres encore…
20 juillet 2022 at 17 h 40 min
Bonjour, vous dites que l hôtel Villa Panorama de Selcuk est terrible, j y ai réservé 3 nuits avec les enfants cet été… Aïe ! Les avis laissés étaient plutôt positifs… Pourriez-vous m en dire un peu plus ? Merci beaucoup
Sophie