Visiter Trabzon et ses paysages verdoyants entre Mer Noire, champs de thé et montagnes luxuriantes…
Nous avons passé un week-end de 3 jours en mai 2022 pour une escapade à deux (pas d’enfants cette fois-ci!) en pleine nature, dans ce dégradé de vert qu’offre la région pontique autour de Trabzon.
Comment se rendre à Trabzon ?
Depuis Istanbul, le plus simple, rapide et économique est d’opter pour l’avion. Vous relierez l’aéroport de Trabzon en 1h40. Il est également possible d’atterrir au tout nouvel aéroport de Rize.
Je vous conseille de louer une voiture à l’aéroport de Trabzon si vous souhaitez en profiter pour un road trip dans la région de la Mer Noire. Un véhicule 4×4 est appréciable dans ces routes de montagne, qui peuvent être par endroits des sentiers de terre et de pierres! Par ailleurs, au sommet des montagnes, la neige reste accrochée longtemps et les cols ne sont pas toujours praticables. Toutefois, si vous restez sur les axes principaux, une berline suffira.
La petite histoire de Trabzon et la région du Pont
La région du Pont correspond à cette frange du nord-est de la Turquie, qui longe la côte de la Mer Noire jusqu’à la Géorgie. Trabzon en est sa capitale. On la connait aussi sous son nom Grec de Trébizonde.
C’est que la région Pontique est fortement marquée par son histoire grecque et byzantine! En particulier à partir de 1204, alors que les Latins de retour de leur 4ème Croisade s’emparent pendant un demi-siècle de Constantinople et de l’empire. Au même moment, deux descendants de l’empereur déchu de la dynastie des Comnènes, originaires de Trabzon s’y replient. Ils créent le nouvel empire byzantin de Trébizonde. Constantinople reviendra rapidement dans le giron des Byzantins, mais cet empire de Trébizonde se maintient. Ce n’est qu’en 1461, que le Sultan ottoman Mehmet II s’empare de Trabzon, soit 8 ans après avoir définitivement fait tomber Constantinople!
Jusqu’à la création de la République turque, la population ottomane de la région du Pont forme une mosaïque d’ethnies : Grecs, Lazes, Arméniens et Turcs. Une langue grecque pontique est encore parlée en privé dans les familles turques de la région de la Mer Noire. Leurs traditions et leurs tenues vestimentaires sont différentes du reste de la Turquie.
Côté géographie, juste au sud de Trabzon, les Alpes Pontiques forment une chaîne de montagnes parallèles à la côte qui se jettent dans la mer. Le climat très humide de cette région en fait un petit paradis vert pour un week-end nature!
Jour 1 : visiter le monastère de Sumela et dormir au lac Uzüngöl
Notre itinéraire autour de Trabzon commence de bon matin, en nous rendant au célèbre monastère de Sumela. C’est le monument le plus emblématique de la région de la Mer Noire. Il faut compter une petite heure de route depuis l’aéroport de Trabzon.
A mesure que l’on grimpe dans la montagne, la végétation change. Près de la Mer Noire, les pentes sont couvertes de champs de thé et l’on aperçoit les hommes et les femmes qui s’activent autour de leurs ballots de feuilles de thé. Plus haut, ce sont les noisetiers, puis les sapins qui forment une mosaïque de verts. Par petites touches de couleur violette, des rhododendrons poussent au-dessus de fougères d’un vert tendre.
L’eau est omniprésente et semble jaillir de tous les côtés. Cascades, rivières bouillonnantes, lacs, … et pluie!
La région de la Mer Noire est réputée très humide. Même en plein été les températures restent fraiches, surtout en altitude. Toutefois, au mois de mai, on ne peut pas dire que l’on ait eu froid. Le K-way et le parapluie ont quand même bien servi!
Monastère de Sumela
Le Monastère de Sumela est à nouveau ouvert au public après de longues années de restauration. Les travaux ne sont pas totalement terminés et devraient durer encore un certain temps, mais la visite vaut vraiment le coup. C’est un arrêt incontournable!
L’accès au Monastère de Sumela
Le monastère se situe dans le parc national d’Altindere. Il vous faudra donc vous acquitter d’un droit d’accès de 10TL par personne pour uniquement franchir l’entrée du parc. Pour visiter le monastère de Sumela il vous faudra payer votre ticket à 100TL par personne incluant les 10TL d’entrée au parc. Si vous avez la Muzekart+ ou MuseumPass vous ne payez que l’entrée du parc.
Vous garez ensuite votre voiture sur le parking et vous empruntez la navette à 5TL aller-retour qui vous conduit jusqu’au site en 10 minutes.
Une fois descendu du bus, il vous reste encore un quart d’heure de marche pour atteindre à proprement parlé le monastère de Sumela. Ce n’est pas vraiment adapté aux personnes à mobilité réduite. Au tout début du chemin, sur votre droite un panneau indique une église – Ayavarvara kilisesi – que je vous conseille d’aller voir en premier. Non pas que ce soit extraordinaire (pas grand chose à voir de ces ruines) mais vous y aurez une bonne vue sur le Monastère de Sumela accroché à sa falaise!
Vous serez d’autant plus motivé à poursuivre le sentier pour aller voir de plus près cette prouesse architecturale!
Légende et histoire du Monastère de Sumela
Le Monastère de Sumela est à l’origine une simple grotte que des moines – Barnabé et Sophrone – sont venus occuper au 4ème siècle. Selon la légende, ils y auraient trouvé une icone de la Vierge Marie peinte par Saint-Luc, ce qui les aurait convaincu d’y bâtir une église – L’église de la Vierge Marie. Au fil des siècles, le lieu s’agrandit avec la construction d’une façade sur l’entrée de la grotte, magnifiquement peinte de scènes religieuses.
D’autres bâtiments ont été érigés de part et d’autre de la grotte, ainsi qu’un complexe de pierres qui s’accroche au flan de la montagne et qui compte un 72 cellules monastiques. C’est cette partie qui reste aujourd’hui principalement en travaux.
A son heure de gloire, le monastère de Sumela a compté jusqu’à 300 moines. Après la conquête turque, la vocation du site a été préservée, jusqu’à ce que les « échanges de population » au début de la République Turque ne signent la fin de l’activité monastique. Des célébrations chrétiennes y ont tout de même encore lieu occasionnellement.
Les fresques du monastère de Sumela
En 1749, l’Abbé Ignacio fait peindre les fresques que l’on admire sur la façade et à l’intérieur de la grotte. Peintes à même la roche, dans un style bien particulier à Sumela, elles représentent des scènes de la Bible (logique!).
Après avoir visité Sumela, nous nous dirigeons vers le lac d’Üzüngöl en repassant par Trabzon. Il est aussi possible de continuer vers Bayburt pour redescendre sur Üzüngöl par le sommet de la montagne. Toutefois, le parcours est plus long et je ne suis pas certaine que le col soit franchissable, même au mois de mai! Il est donc plus prudent et rapide de redescendre sur Trabzon pour suivre la vallée suivante à l’est.
Goûter enfin au Muhlama ou Kuymak, spécialité culinaire de Mer Noire !
Il commence à faire faim et nous avions repéré un petit resto d’aspect chaleureux quelques kilomètres avant d’arriver à Sumela – Lames restaurant. Notre prochaine étape est donc toute trouvée. C’était une bonne intuition, car même si nous sommes seuls à y déjeuner, ce chalet en bois accroché au bord de la rivière est une bonne adresse. L’occasion surtout de goûter enfin au Mulhama, la grande spécialité culinaire de la Mer Noire!
Le Muhlama s’appelle aussi Kuymak. Les puristes vous diront que Kuymak et Muhlama ne sont pas la même chose, mais franchement c’est bonnet blanc et blanc bonnet. On a goûté les deux sans voir la différence. Je peux juste vous dire que c’est très bon!
Les ingrédients de base de la recette sont la farine de maïs, un fromage local type emmental ou comté, et du beurre (parce que comme dirait Karadoc, le gras c’est la vie!). Le Mulhama ou Kuymak est souvent présenté comme « la fondue turque » (ça se mange en trempant son pain et le fromage fait des « fils »), mais je dirais plutôt que ça ressemble à l’aligot (big up au Aveyronnais!).
A vous de goûter pour vous faire un avis!
Le lac Üzüngöl
On redescend donc sur Trabzon pour remonter dans la vallée d’Üzüngöl. Toujours un plaisir d’admirer les paysages de montagne, en suivant la rivière Çataklı.
En arrivant à Üzüngöl, on constate qu’il y a déjà un peu plus de touristes. Ces dernières années, le lac est devenu une destination à la mode, surtout pour les touristes venus de la Péninsule Arabique. Les hôtels ont un peu trop envahi le pourtour du lac, et les petites attractions de fête foraine et de « tir à la kalachnikov »… au secours le mauvais goût! Mais ça reste un endroit agréable.
Nous posons nos valises à l’hôtel Inan Kardesler, situé un peu en retrait et au calme. Il n’y a pas la vue sur le lac, mais il est facile d’y accéder à pied. C’est d’ailleurs ce que nous faisons. Un chemin permet de faire une belle promenade tout autour du lac.
Pour les plus courageux, un sentier grimpe vers un promontoire pour une superbe vue ! Je préviens, c’est un peu rude et les derniers mètres mes jambes commençaient vraiment à tétaniser. Sinon, il y a moyen de tricher en y allant en voiture… De la haut, on comprend mieux pourquoi ce lac s’appelle Üzüngöl, ce qui en turc signifie lac long.
Le Krater Gölü
Le lendemain, sur les conseils mal avisés du standardiste de l’hôtel, nous tentons l’ascension en voiture jusqu’au Krater Gölü. Il s’agit d’un petit lac formé dans un cratère au sommet de la montagne, 25km plus haut qu’Üzüngöl. Pour l’atteindre il faut compter 45minutes, dont le dernier quart d’heure se fait sur un chemin de terre. Et c’est là que ça se complique, car bien que nous soyons venu au mois de mai, ce sont des murs de neige qui nous attendent à 2 pas de l’arrivée. Impossible sans des chaînes ou des pneus neige!
Nous sommes contraints de faire demi-tour à 5 minutes de la destination. C’est quand même sans regret car la route et la vue en valaient la peine!
On redescend donc sur nos pas de la veille jusqu’à la Mer Noire, avant de remonter dans la vallée suivante, direction les Monts Kaçkar (de Papy Brossard!).
Jour 2 : Traverser la vallée de la Firtina et dormir dans le parc de Ayder
Après cette petite aventure matinale, nous attaquons donc le programme de la journée qui nous fait à nouveau redescendre vers la Mer Noire. On poursuit à l’Est jusqu’à Ardesen, en traversant Rize sans s’y arrêter. D’Ardesen, on remonte dans une nouvelle vallée qui est celle de la rivière Firtina. Son nom signifie tempête en turc. Et ça lui va plutôt bien étant donné le caractère tumultueux de ses eaux.
D’ailleurs, dès les premiers kilomètres, s’alignent le long de la rivière des agences de rafting. Les tarifs sont très attractifs, mais mieux vaut ne pas être trop frileux, car la température de l’eau ne dépasse pas quelques degrés… On a bien hésité mais finalement on s’est dégonflés!
Les ponts de la Firtina
On continuant dans la vallée en direction de Ayder, on longe plusieurs petits ponts qui traversent la Firtina. Certains sont très mignons, en pierre ou en bois, et valent qu’on s’y arrêtent quelques minutes pour une photo.
Le château de Zilkale
Nous traversons la petite ville de Camlihensin et poursuivons tout droit en direction du château de Zilkale.
Il s’agit d’une jolie petite forteresse de pierre sombre qui surgit au milieu de la brume. Celà lui donne un petit air mystérieux… Culminant à 1130m d’altitude, il était l’un des points stratégique pour sécuriser les caravanes qui faisaient la route de la soie. Il a été construit par l’empire byzantin pontique au cours du 14ème ou 15ème siècle. Et a continué à être utilisé par les Ottomans après la chute de l’empire.
Aujourd’hui le château de Zilkale se visite pour quelques TL. Comptez une petite demi-heure pour en faire le tour tranquillement.
On redescend ensuite sur Çamlıhemşin. A mi-chemin, sur notre droite, nous suivons un petit chemin qui indique le Kendini Koruyan Mahalle Teleferik…
Les téléphériques de la Firtina …
Voilà encore une chose insolite qui marque cette région très montagneuse et reculée! Un peu partout, on observe des câbles qui sont tendus entre la route et le haut de la montagne, vers des maisons isolées ou des champs de thé. La plupart du temps, des petits chariots y sont suspendus pour faciliter le transport du matériel ou des courses.
Mais, il y a aussi de véritables teleferik qui sont utilisés pour transporter les habitants eux-mêmes! C’est le cas de ce Kendini Koruyan Mahalle Teleferik. Un petit téléphérique artisanal qui permet à la famille qui s’est installée au milieu de nul part de rejoindre la civilisation…
Pour l’atteindre, il faut déjà emprunter un sentier à peu près bien goudronné au début, mais de plus en plus caillouteux à mesure que l’on monte en épingles à cheveux. On ne fait pas trop les fiers quand on voit le dénivelé, mais la végétation est absolument magnifique. On se croirait en pleine jungle!
Arrivés au téléphérique, des vaches arrivées d’on ne sait où et on ne sait comment (peut-être en téléphérique) nous accueillent d’un air patibulaire.
Malheureusement, le propriétaire du téléphérique n’est pas là. Il y a bien son numéro de téléphone affiché pour lui demander de venir nous chercher, mais là encore on se dégonfle. A voir la machinerie et le vide qui nous sépare de l’arrivée, on se dit qu’on a quand même deux enfants qui ne voudraient pas être orphelins… Un petit aurevoir prudent aux vaches et on redescend.
De Çamlıhemşin, on monte à droite vers les plateaux d’estives de Ayder.
Ayder et les plateaux d’estive du Kaçkar
Nous voici arrivés à la dernière étape de la journée. Dans le parc national des montagnes Kaçkar (allez je la refais, pour ceux qui n’ont pas suivi… de Papy Brossard!). L’entrée du parc coûte 25TL.
Ici, nous sommes à Ayder Yaylasi – les estives de Ayder. Les estives, sont des plateaux d’altitude où les troupeaux paissent tranquillement l’été. On se croirait dans un film de Heidi ou Belle et Sébastien.
Bien que beaucoup d’hôtels se soient construits ici aussi, les architectures sont plus authentiques qu’à Üzüngöl. Les habitations traditionnelles forment des tipi en bois, avec des toits en deux pentes qui descendent jusqu’au sol. Autant dire qu’elles sont bien adaptées à la pluie et à la neige qui tombent abondamment toute l’année!
Nous logeons cette nuit dans un de ces petits triangles, dont la fenêtre s’ouvre sur la rivière qui chante.
C’est calme, c’est beau, c’est frais mais le soleil est revenu!
Le soir, nous mangeons dans un petit restaurant familial, avec du Mulhama biensûr!
Dommage que nous ne puissions pas rester une nuit de plus, car il y a de nombreuses randonnées possibles dans ces montagnes. Une prochaine fois peut-être!
Après une bonne nuit de sommeil, retour vers Trabzon. Mais il nous reste sur le chemin quelques petites visites…
Jour 3 : Visiter les champs de thé de Rize et enfin Trabzon
En ce dernier jour, nous redescendons sur Rize, avec la ferme intension de voir de plus près les champs de thé et essayer de visiter une usine de thé.
Les champs de thé de Rize
Pour voir les champs de thé, rien de plus simple. Il suffit de quitter la grande route qui longe la Mer Noire et qui n’a aucun intérêt en dehors d’être rapide.
Nous voilà donc embarqués sur des toutes petites routes escarpées ou deux voitures ne pourraient pas se croiser. On est en plein cœur des champs de thé, qui font la réputation de la Région de la Mer Noire. Au-dessus et en-dessous de nous, des cueilleurs s’activent à couper et ramasser les précieuses feuilles.
A un moment, nous nous retrouvons bloqués sur la route par la voiture de Fatma et son mari, qui sont occupés à charger leurs énormes ballots de feuilles dans le coffre de leur vieille Clio. L’occasion pour moi d’envoyer mon mari en renfort. Toujours prête à rendre service!
Nous avons passé un très bon moment avec ce couple turc qui ne parlait pas un mot d’anglais. Ils doivent encore se demander comment ces 2 français qui baragouinent turc se sont retrouvés dans leur champs ce jour-là 🙂
Par contre, nous avons essayé de rentrer dans l’une des nombreuses usines de thé qui s’alignent le long de la route. Impossible en dehors d’un groupe organisé avec guide officiel. Du coup, tant pis. Cela ne nous a pas empêché d’acheter un paquet de thé au magasin d’usine et de nous arrêter visiter une coopérative rurale de cueilleurs de thé.
La Sainte-Sophie de Trabzon
De Rize à Trabzon il ne nous reste qu’une petite heure de route. Avant de reprendre l’avion, nous visitons tout de même les quelques monuments incontournables de Trabzon. S’il n’y en a qu’un à voir, c’est l’ancienne église Ayasofya – Sainte-Sophie – de Trabzon. Tout comme celle d’Istanbul, elle est aujourd’hui convertie en mosquée, mais son origine est byzantine.
Elle est bien plus petite mais très jolie, avec ses peintures encore apparentes qui ne sont pas sans rappeler le style du monastère de Sumela.
Les autres églises byzantines de Trabzon
Trabzon compte d’autres églises byzantines converties en mosquées. Les plus connues en dehors de la Sainte-Sophie sont :
- l’église de la vierge à la tête d’or – Panagia Chrysokephalos – devenue la Fatih büyük camii.
- l’église Saint-Eugène devenue la Yeni Cuma camii.
Si d’extérieur le style byzantin est bien reconnaissable, à l’intérieur nous ne leur avons pas trouvé un grand intérêt.
Le monastère des femmes à Trabzon – Kizlar monasteri
Voilà par contre une visite que l’on n’avait pas prévue. Comme les églises byzantine ne nous ont pas super emballés, nous avions le temps de rajouter une dernière visite dont nous n’avions pas forcément entendu parler avant. Il s’agit du Kizlar monasteri qui signifie monastère des filles. Autrement dit un couvent byzantin. Il est daté du 14ème siècle.
Situé en plein cœur de Trabzon, mais dans les hauteurs, le monastère des filles n’est ouvert au public que depuis peu. L’entrée coûte 12,50TL par personne.
Et c’est une belle découverte, ne serait-ce que pour la vue sur la ville et enfin la Mer Noire qui se montre sous son plus beau jour. Il faut dire que depuis le littoral on ne la voit pas bien à cause de cette vilaine voie rapide qui cache la vue.
Une petite animation video à l’intérieur du bâtiment principal retrace l’histoire de la chrétienté dans la région de Trabzon. De quoi bien conclure notre séjour.
Voilà, cette fois-ci il est temps de rendre la voiture et de reprendre notre avion du soir pour retourner sur Istanbul.
J’espère que vous avez aimé nous suivre dans nos récits. La région de la Mer Noire n’est pas la plus visitée de Turquie, surtout par les occidentaux qui s’y font extrêmement rares. Ce qui en fait un voyage d’autant plus insolite pour les amoureux de la Turquie qui cherchent encore à découvrir de nouvelles facettes de ce pays si riche et diversifié!
28 septembre 2022 at 10 h 52 min
Bonjour Fleur,
(Eh oui, je suis sur le retour !)
Je n’ai trouvé ni sur Google maps ni sur maps.me le Krater Gölü ; j’ai trouvé le Balık Gölü, petit lac circulaire à une vingtaine de Km d’Uzungöl, et aussi le Aygır Gölü, mais j’imagine qu’il y a plus d’un lac haut perché dans cette région ! 😉